FONCTIONNEMENT DE L’EMDR
Ensuite, pendant le sommeil paradoxal, le cerveau enclenche une fonction qui libère l’émotion et fait passer l’information au cortex.
Au réveil, la connaissance des expériences vécues est présente mais l’émotion n’est plus active.
Parfois, parce que l’émotion a été intense, ou parce qu’elle a été réactivée par des évènements répétitifs, ou parce que le sommeil a été de mauvaise qualité, certaines émotions n’ont pas été traitées en totalité par le cerveau pendant la nuit restent actives.
Les nouveaux évènements vécus sont alors interprétés à travers cette émotion et celle-ci va s’intensifier. Il se crée alors ce que l’on appelle en EMDR : un réseau de mémoire stocké de façon dysfonctionnelle.
Conséquences : certaines situations vont déclencher de la colère, d’autres de la peur, ou encore de la tristesse etc… alors même que la situation vécue ne le justifie pas réellement.
S’installe ainsi différents états : stress, crises d’angoisse, tensions relationnelles, déprime…
Les réactions émotionnelles du présent deviennent inadaptées à la situation présente, sans que nous en ayons nécessairement conscience.
Nous avons le moyen d’enclencher la fonction du cerveau qui libère l’émotion de façon consciente :
C’est l’E.M.D.R. « Eye Movement Desensitization and Reprocessing » (Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires).
En utilisant cette fonction naturelle du cerveau sur le réseau de mémoire qui s’est construit depuis l’enfance, nous nettoyons les réactions émotionnelles inappropriées au présent.
Après la thérapie, les nouvelles émotions et pensées sur soi seront celles du présent, de la maturité psychique, pour un « état d’accord interne ».